Comment reconnaître une chemise de qualité ?

chemise

Symbole d’élégance et atout de charme, la chemise s’avère incontournable dans la garde-robe de la gent masculine. Qu’elle soit portée au quotidien au bureau, lors d’un entretien d’embauche ou d’une cérémonie, elle constitue un des piliers du vestiaire masculin. Ainsi, il est souhaitable de disposer d’au moins quelques chemises de qualité dans son armoire. Voici un guide sur les éléments essentiels à connaître pour bien orienter son choix.

L’importance du tissu

Une chemise de luxe pour homme se confectionne toujours à partir d’un tissu 100 % coton, matière naturelle, résistante et respirante. Les meilleurs cotons viennent des Caraïbes et d’Égypte. En effet, leur climat offre la possibilité de cultiver des variétés dont les fibres garantissent résistance, douceur et finesse.

Pour optimiser la solidité d’un fil, les tisseurs de chemise de luxe entrelacent deux fils entre eux pour créer un fil plus soyeux et solide. Ce dernier est qualifié de « double retors ». D’autre part, s’il existe un autre indicateur de qualité en rapport avec le tissu, c’est bien le titrage. Celui-ci se traduit par le nombre de fils par livre de tissu. Plus le titrage est élevé, plus les fils de fabrication sont fins, et donc plus le tissu est de bonne qualité. Généralement, il est situé entre 60 et 100 en prêt-à-porter, mais il peut atteindre 300 pour les chemises les plus haut de gamme. À ce niveau, le tissu peut froisser à la moindre torsion, mais il témoigne d’une finesse incroyable. Obtenez plus d’informations en visitant les sites spécialisés ou les boutiques de marque.

Une belle couture

Une belle chemise n’existe pas sans de belles coutures… et cela ne se limite pas uniquement aux coutures qui se voient. Si vous souhaitez reconnaître une chemise homme luxe, vous devez prêter attention aux surpiqûres. Elles doivent rester bien droites et il ne doit y avoir aucune discontinuité. En outre, les coutures intérieures doivent être aussi propres que celles apparentes, et rester symétriques.

Quoi qu’il en soit, les coutures d’une chemise italienne, par exemple, doivent afficher un point dense et régulier : on parle d’un minimum de sept points par centimètre pour une chemise élégante et solide. Avec cette règle, il vous sera impossible d’en avoir une aux coutures froncées et lâches. La tradition veut que ces dernières soient toutes « anglaises », c’est-à-dire avec un seul fil apparent. Mais au vu du coût et de la complexité de cette technique, la plupart des grandes marques misent sur le « double aiguille — double fil ». Voilà pourquoi vous croisez souvent deux fils de couture.

La qualité des détails

En ce qui concerne le col et les poignets, ils doivent rester rigides et seul un tissu thermocollant garantit ce résultat. À la base, on utilisait de la percale mais désormais, l’entoilage devient la technique la plus répandue. Les poignets et les cols sont ainsi délestés de leur côté cartonné. Ils profitent d’un maintien plus aérien grâce à une couche de colle déposée entre deux épaisseurs de tissu.

Dans certains modèles, les baleines de col sont aussi utilisées pour empêcher les pointes de se rebiquer lorsque vous portez une cravate. Il convient donc de ne pas retirer ces languettes étant donné qu’elles passent parfaitement au lavage et demeurent résistantes même après de nombreuses années.

Alors que les chemises casual arborent généralement des boutons en corne ou en bois, les chemises formelles doivent être munies de boutons plus classiques en nacre ou en plastique. La nacre est une matière naturelle qui possède des reflets élégants et discrets, mais son inconvénient majeur réside dans le prix. À titre d’illustration, les boutons en nacre « Mother-of-Pearl » d’une chemise homme italienne peuvent coûter plusieurs euros l’unité. En outre, le plastique est une option tout à fait acceptable. Mais évitez les boutons aux couleurs trop basiques ne présentant aucun intérêt, si ce n’est une solidité remarquable. Les puristes apprécieront leurs boutons cousus en patte de poule ou « zampa di gallina ».

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